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the vicious cycle was over the moment you smiled at me. (zeus)

Thétis
Thétis
naïade

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Date d'inscription : 07/09/2024
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and just like the rain you cast the dust into nothing. and wash out the salt from my hands. so touch me again, i feel my shadow dissolving, will you cleanse me with pleasure ?   (music) -- ft. @zeus.


ajourd'hui, l'inédit était arrivé.
t'avais travaillé. vraiment. pas fait le stricte minimum comme tu avais tant l'habitude de faire, répondre aux mails et répondre – parfois – au téléphone, si la flemme n'était pas trop présente. non, tu avais vraiment été proactive, allant toi même à la rédaction d'email et composant les numéros toi même pour contacter les personnes concernées. ta dégaine n'avait pas réellement changé, écouteurs enfoncés dans les oreilles, mâchant un peu vulgairement ton chewing gum, toujours accompagné de ton éternel café glacé t'avais simplement été réellement active ce qui pouvait sincèrement paraître surprenant venant de toi, glandeuse professionnelle. tu pouvais pas dire que t'appréciais réellement ce job, parce que la vérité, c'est que tu détestais les gens. mais non seulement il y avait bien pire, en plus de ça, vu que le minimum requis était fait, zeus était assez conscilient avec toi.

mais la vérité, c'est que tu avais évidemment quelque chose à gagner d'une telle productivité. en fait, ces appels n'avaient pas vraiment été pour prendre les devants mais plutôt pour décaller tout les rendez-vous à venir dans la journée de demain, au même titre que ces émails rédigés avec passion. excuse bidon toute trouvée, y avait rien d'important à venir: tu l'savais puisque c'est toi qui gérais son emploi du temps. t'avais même établis ton propre code couleur et rien ne semblait entrer dans la catégorie « urgence », te permettant donc de pouvoir prendre l'initiative de décaler tout les rendez-vous au sur-lendemain, ou autre créneaux en fonction du niveau d'importance et de la date à laquelle ces fameux rendez-vous avaient été pris. ainsi, l'emploi du temps du dieu à l'origine plus ou moins booké était soudainement … particulièrement libre pour le lendemain.

18h01. ton regard se pause sur l'heure au coin de ton écran et alors que tu t'apprêtes à enfin fermer ton ordinateur, le téléphone sonne. tu coupes presque immédiatement la communication en observant le combiné avec un air presque un peu ébété. – j'ai fini à dix huit heures. et t'avais déjà assez travaillé pour la journée pour parler à une seule personne de plus. non à la place, tu attrapes ton sac et tu en sors quelque chose que tu caches derrière ton dos avant d'enfin quitter ton siège et t'empresser d'aller taper à la porte de la pièce d'à côté pour prévenir de ton arrivée. tu entre-ouvres la porte, petit sourire au coin des lèvres et te voilà passant la tête pour bel et bien confirmer qu'il s'agissait de toi. – salut handsome. tu dis d'un ton presque détâché alors qu'en réalité, le sourire qui est visible sur tes lèvres trahis toute tentative de rester neutre. tu entres enfin définitivement dans le bureau, avançant d'un pas légers, sautillant presque tout en gardant tes mains dans ton dos. – j'vous ai vu passer plus tôt dans la journée et je vous ai trouvé particulièrement à mon goût. du coup j'voulais savoir si j'pouvais avoir votre numéro, histoire d'aller boire un verre un d'ces quatre. clin d'oeil face à cette tentative totalement foireuse de blaguer qui a le don de faire s'échapper un rire d'entre tes lèvres. tu finis par enfin arriver au niveau du bureau, restant de l'autre côté de celui-ci pour finalement déposer ce que tu gardais précieusement dans ton dos : une bouteille de champagne avec un nœud au niveau du goulot. – ce soir, c'est célébration. tu déclares d'un air relativement satisfait au visage, prête à expliquer la suite de ton plan peut-être foireux mais dont tu étais fière, surtout après t'être donné autant d'mal. – tu n'avais aucun rendez-vous important demain. genre vraiment pas important. alors j'ai pris la liberté d'absolument tout décaler. initiative qui te paraissait bonne, aux premiers abords en tout cas. tu contournes enfin le bureau, permettant alors d'annuler les derniers centimètres restant entre vous. et sans grande surprise, tu tardes par à établir le contact. et alors que tu t'retrouves là, contre lui, le dominant de quelques centimètres en vue de sa position assise, tu sens ton cœur qui s'emballe. il tape, violemment contre ta cage thoracique tandis que les papillons s'envolent au creu de ton estomac : sensations absolument divine qui parcourt ton corps tout entier, comme électrisé par cette simple présence presque rassurante et divine. tes doigts eux, carressent doucement la peau d'son visage tandis que tes prunelles se perdent dans les siennes : océan divin dans lequel tu pourrais rester perdu éternellement. – ce qui veux basiquement dire que tu es entièrement libre demain. tu continues de mumurer petit sourire toujours aussi taquin au coin des lèvres. – alors on va rentrer manger ensemble, puis on ira prendre un bon bain chaud dans lequel on sirotera cette bouteille sans modération. tes doigts viennent doucement trouver réfuge dans la chevelure du dieu, tes yeux continuant d'se perdre dans ce regard qui t'avais totalement hypnotisé. à une époque t'aurais fait tout ça pour t'attirer les faveurs de zeus, aujourd'hui, tu l'faisais parce que tu voulais vraiment faire quelque chose pour lui, de sincère. le rendre heureux, voir ce sourire sur ses lèvres grâce à toi te rendait heureuse. tu découvrais, peu à peu, que son bonheur te paraissait plus important qu'le tiens.

tes doigts glissent doucement jusqu'à ses épaules et tu appuies légèrement sur cette zone, cherchant de toute évidence un nœud de nerf quelconque. – puis j'te ferais un massage histoire de te détendre. tu continues d'murmurer, laissant un énième rire s'échapper d'entre tes lèvres. tu viens alors coller ton front contre le sien puis tu viens t'asseoir sur lui, comme pour chercher à combler cette éternelle distance. comme si ce simple contact n'était pas suffisant. tu approches doucement tes lèvres des siennes mais alors que tu les effleures à peine, ton visage dérive, sourire taquin au coin des lèvres avant de finalement approcher celles-ci de son oreille et y murmurer d'un ton des plus langoureux. – et si tu sais te montrer assez convainquant peut-être que je te laisserais découvrir le nouvel ensemble de lingerie que je viens tout juste d'acheter. d'ailleurs, il est de ta couleur préférée. tu finis par te redresser légèrement, gardant cet éternel sourire un peu niais au coin des lèvres avant d'observer le dieu qui faisait sincèrement chavirer ton p'tit cœur. – et on aura qu'à refaire exactement pareil demain. qu'est ce que t'en dit ? tu demandes en haussant un sourcil, enroulant ensuite tes bras autour de sa nuque, espérant vraiment que ces plans que tu t'étais donné tant de mal à préparer lui fasse aussi plaisir que toi, tu avais eu du plaisir à tout préparer.
et dire qu'à la base, tu voulais juste l'avoir par intérêt. douce ironie quand on sait qu'au final, t'étais terriblement piqué.

seulement, t'étais pas dupe thétis. parce que tu savais que malgré le bien être que t'avais quand t'étais avec lui, tu restais l'autre femme. et t'espérais, sincèrement, que cette initiative ne viendrait pas mettre en péril ses propres plans. parce que tu savais que si hera était dans ses projets des vingt quatre prochaines heures, cette bouteille, tu la siroterais toute seule et lamentablement. vivement qu'il se débarrasse d'elle une bonne fois pour toute. et t'espérais sincèrement que ça arriverait prochainement.

(c) mars.